Les Dolomites en camping-car :
tout ce qu'il faut savoir
Les Dolomites en camping-car, c’est l’assurance d’un voyage spectaculaire à travers l’une des plus belles régions montagneuses d’Europe. Nous avons exploré les plus grands sites avec notre camping-car de 7,50 mètres, en plein cœur de l’été. Autant vous dire que la circulation n’est pas toujours simple, les routes étant parfois étroites et sinueuses. Et, oui, il nous est même arrivé de devoir faire demi-tour !
Cet article réunit toutes les infos indispensables pour préparer votre aventure : accès, réglementation, aires, routes praticables, période idéale… Chaque donnée est issue de notre propre expérience et structurée pour répondre précisément à ce que cherchent les voyageurs comme vous.
👉 Vous préparez un tour d’Italie en camping-car ? Cet article sur les Dolomites s’intègre parfaitement à un itinéraire plus large. Retrouvez aussi notre article dédié aux Cinque Terre en camping-car !
Table des matières
Pourquoi découvrir les Dolomites en camping-car ?
Voyager à travers les Dolomites en camping-car, c’est l’assurance d’une immersion totale dans l’un des plus beaux massifs d’Europe. Les panoramas spectaculaires s’enchaînent, des falaises abruptes de Tre Cime aux alpages verdoyants du val di Funes, en passant par les lacs glaciaires d’altitude. Dormir à proximité de ces paysages, parfois juste en bord de route ou sur une aire bien placée, est une expérience unique que seul le camping-car permet.
Contrairement aux séjours hôteliers classiques, le camping-car vous offre la liberté de vous déplacer d’un col à l’autre au rythme de vos envies et de la météo. Et en évitant les zones trop fréquentées aux heures de pointe, vous pourrez savourer des moments de calme même dans les sites les plus prisés.
- Changer de décor chaque jour sans refaire les valises.
- Profiter des randonnées matinales sans affronter les bouchons.
- S’adapter facilement en cas de pluie ou de foule.
- Accéder à des lieux reculés, loin des circuits touristiques traditionnels.
C’est justement cette flexibilité qui nous a permis de visiter tous les sites emblématiques malgré les contraintes de la haute saison, avec un véhicule de 7m50. Et même si cela implique parfois des demi-tours ou des ajustements, l’expérience reste inégalable.
Roadtrip dans les Dolomites: ce qu’il faut savoir avant de partir
Préparer un road trip dans les Dolomites en camping-car demande un minimum d’anticipation. Entre les routes de montagne sinueuses, les réglementations variables d’un village à l’autre et la fréquentation très élevée en été, mieux vaut partir informé. Voici les points essentiels à connaître avant de prendre la route.
- Les routes sont souvent étroites, sinueuses et très fréquentées, surtout entre juillet et août. Certains cols imposent une limite de hauteur ou de longueur. Avec un camping-car de plus de 7 mètres, il faut parfois faire demi-tour ou attendre que la voie se libère.
- Le camping sauvage est globalement toléré en dehors des parcs naturels, mais reste difficile en haute saison. De nombreux panneaux d’interdiction sont posés sur les parkings touristiques. Il est conseillé de rester discret et de ne rien sortir (chaises, auvents, etc.).
- Il faut planifier ses nuits à l’avance, surtout en été. Les aires gratuites sont rares, les campings souvent complets, et les parkings autorisés aux camping-cars ne disposent pas toujours de services.
- L’eau potable est facile à trouver dans les villages ou sur certaines aires. Les bornes de service sont moins fréquentes qu’en France, mais bien signalées sur les applis comme Park4Night.
- Les routes peuvent être interdites aux véhicules GPL dans certains tunnels, surtout dans le Sud-Tyrol. Pensez à vérifier les restrictions avant de vous engager.
Enfin, pensez à vérifier la météo régulièrement. Les orages d’été peuvent être violents en altitude, et certaines routes deviennent vite impraticables. Un GPS adapté aux camping-cars est un vrai plus dans cette région.
Tous ces éléments réunis ne doivent pas vous décourager : bien préparé, un séjour dans les Dolomites en camping-car reste inoubliable.
Comment accéder aux Dolomites en camping-car ?
Pour rejoindre les Dolomites en camping-car, plusieurs options s’offrent à vous selon votre provenance. Depuis la France, l’itinéraire le plus rapide passe par le tunnel du Mont-Blanc ou le col du Petit Saint-Bernard. Ensuite, vous rejoignez le Trentin-Haut-Adige via la vallée d’Aoste, puis Bolzano.
Si vous arrivez du sud de l’Italie, l’accès se fait facilement par l’autoroute A22 (Modène – Brenner), qui longe l’ouest des Dolomites. Dans tous les cas, les routes deviennent rapidement sinueuses à mesure que vous gagnez en altitude. La prudence est donc de mise, surtout si votre véhicule dépasse 7 mètres de long.
Bon à savoir : certaines routes sont interdites aux véhicules de plus de 3,5 tonnes, ou présentent des restrictions de gabarit. Il est essentiel de planifier votre itinéraire à l’avance pour éviter les mauvaises surprises.
Bon plan : évitez d’arriver le week-end en haute saison. La circulation est dense, les parkings pris d’assaut, et les demi-tours compliqués avec un grand gabarit.
Stationner dans les Dolomites en camping-car : nos conseils pratiques
Stationner dans les Dolomites en camping-car demande de l’anticipation, surtout en haute saison. Les villages de montagne proposent rarement de grands parkings, et certains cols populaires sont rapidement saturés. Il est donc essentiel de bien cibler vos étapes à l’avance.
Nous avons visité tous les spots majeurs de la région. Avec un camping-car de 7,50 mètres, il nous est arrivé de faire demi-tour sur des routes trop étroites ou encombrées. Une bonne carte, une appli comme Park4Night et un peu de souplesse vous éviteront bien des soucis.
- Privilégiez les aires officielles situées à l’entrée des vallées (comme à Ortisei ou San Candido).
- Évitez de stationner dans les centres-villes ou sur les cols entre 10h et 17h, heures de forte affluence.
- Renseignez-vous localement : certaines communes autorisent le stationnement nocturne, d’autres non.
- Pensez à arriver en fin de journée pour espérer une place avec vue… et un peu de calme.
En haute saison, le stationnement sauvage devient très délicat, voire impossible. La police effectue des contrôles fréquents, surtout autour des lacs ou des panoramas très fréquentés.
Bon plan : à Selva di Val Gardena, vous trouverez un grand parking autorisé aux camping-cars en journée. Idéal pour une randonnée ou une visite du village.
Notre itinéraire dans les Dolomites en camping-car
Nous avons exploré les Dolomites en camping-car durant la haute saison, avec un véhicule de 7,50 m. Malgré quelques demi-tours sur des routes trop étroites, nous avons pu visiter tous les spots emblématiques de cette région grandiose. Voici un aperçu de notre itinéraire, réparti sur une dizaine de jours.
- Jour 1–2 : Lago di Braies — L’un des lacs les plus célèbres d’Italie, pris d’assaut en été. Nous avons dormi sur un parking autorisé à proximité, en arrivant en fin de journée.
- Jour 3 : Cortina d’Ampezzo — Petite halte dans cette station chic des Dolomites. Nous y avons trouvé un spot tranquille pour la nuit, avec une belle vue sur les montagnes.
- Jour 4–5 : Tre Cime di Lavaredo — Randonnée inoubliable malgré l’affluence. L’accès est payant, la route est étroite et la montée exigeante pour un camping-car.
- Jour 6 : Passo Gardena — Route magnifique entre falaises et alpages. Peu d’emplacements pour stationner la nuit, mais paysages à couper le souffle.
- Jour 7 : Val di Funes — Ambiance paisible et vues iconiques sur les églises de Ranui et Santa Maddalena. C’est ici que nous avons trouvé un bivouac nature mémorable.
- Jour 8–9 : Alpe di Siusi — Grand plateau verdoyant, parfait pour une balade en famille. Il faut prendre une navette ou y accéder tôt le matin avec autorisation.
- Jour 10 : Bolzano — Étape urbaine pour refaire les pleins et profiter d’une ville agréable avant de redescendre vers le sud.
- Jour 11 : Merano — Dernière étape relaxante pour clore le voyage. Cette ville thermale est idéale pour se détendre, se balader dans les jardins de Trauttmansdorff ou flâner dans le centre historique.
Ce parcours peut être modifié selon le temps dont vous disposez et votre envie de randonner. Nous vous conseillons de ne pas trop enchaîner les kilomètres : les routes de montagne sont fatigantes, et chaque étape mérite qu’on s’y attarde.
Pour prolonger votre aventure, n’hésitez pas à consulter notre article L’Italie en camping-car ou à découvrir notre expérience dans les Cinque Terre en camping-car.
Quand partir visiter les Dolomites ?
Le meilleur moment pour visiter les Dolomites en camping-car dépend surtout de vos envies et des activités que vous souhaitez pratiquer. La haute saison touristique s’étend de juin à septembre, période idéale pour profiter des randonnées, des panoramas dégagés et des routes accessibles sans encombre.
Au printemps (mai-juin) et à l’automne (septembre-octobre), vous bénéficierez d’une ambiance plus calme, de couleurs changeantes et souvent d’une météo agréable, mais certaines routes de montagne ou campings peuvent être encore fermés ou en cours de préparation.
En hiver, les Dolomites se transforment en un paradis pour les amateurs de sports de neige, mais voyager en camping-car devient plus technique à cause de la neige et du gel. Si vous envisagez un séjour hivernal, assurez-vous d’avoir un véhicule bien équipé et renseignez-vous sur l’accessibilité des routes.
En résumé, pour un road-trip en camping-car mêlant découvertes, randonnées et confort, privilégiez la période estivale et le début de l’automne, tout en évitant la foule des mois de juillet et août si possible.
Dolomites en camping-car : conseils pratiques
Voyager dans les Dolomites en camping-car demande une bonne dose d’anticipation, surtout si vous partez en haute saison. Voici quelques conseils essentiels pour éviter les mauvaises surprises et profiter pleinement de votre séjour.
- Prévoyez vos étapes à l’avance : certains parkings autorisés aux camping-cars sont rapidement complets dès le matin. Réservez si possible ou arrivez en fin de journée.
- Adaptez votre itinéraire à la taille de votre véhicule : les routes sont sinueuses, étroites et parfois limitées à des véhicules de moins de 6 mètres. Avec nos 7,50 m, nous avons dû faire demi-tour à plusieurs reprises.
- Évitez de trop enchaîner les kilomètres : chaque trajet peut prendre plus de temps que prévu à cause des cols et du dénivelé. Préférez des étapes courtes et reposantes.
- Faites le plein d’eau et videz régulièrement : les aires de services sont rares et souvent bondées.
- Respectez la réglementation sur le camping sauvage : en été, les contrôles sont fréquents. Évitez de sortir mobilier et auvent hors des zones autorisées.
- Gardez toujours du liquide sur vous : certains parkings ne prennent pas la carte. Et en montagne, les distributeurs ne sont pas toujours accessibles.
Enfin, n’oubliez pas que les Dolomites sont une destination prisée : le respect des lieux, la discrétion et la propreté sont essentiels pour préserver la possibilité de voyager en camping-car dans ces paysages spectaculaires.
Les incontournables à voir dans les Dolomites
Voyager dans les Dolomites en camping-car offre une liberté totale pour explorer non seulement les lieux les plus emblématiques, mais aussi des coins plus secrets, loin de l’agitation estivale. Voici notre sélection de sites à ne pas manquer, entre grands classiques et véritables pépites, accessibles en camping-car ou avec un peu d’organisation.
- Le Lago di Braies — Incontournable certes, mais en y arrivant tôt le matin ou en soirée, vous éviterez la foule et profiterez de la sérénité du lieu. Nuit possible sur les parkings payants aux abords.
- Le Val di Funes — Ses églises pittoresques (San Giovanni in Ranui et Santa Maddalena) et ses points de vue sur les Odle en font une halte magique. Moins fréquentée que d’autres vallées, cette zone offre plusieurs spots de bivouac nature.
- Le Passo delle Erbe (Würzjoch) — Moins connu que le Passo Gardena, ce col spectaculaire propose des vues panoramiques et des randonnées dans un décor alpin sublime. Route étroite mais praticable avec prudence.
- La Vallée de San Nicolò — À l’écart des circuits touristiques classiques, cette vallée verdoyante au départ de Pozza di Fassa offre un décor bucolique idéal pour une randonnée ou un pique-nique.
- Le Lago di Dobbiaco — Beaucoup moins visité que Braies, ce lac paisible est entouré d’un sentier facile et bordé de parkings adaptés aux camping-cars. Parfait pour un stop relaxant.
- Le hameau de Sottoguda et la gorge de Serrai — Classé parmi les plus beaux villages d’Italie, ce lieu au pied de la Marmolada est un vrai bijou, surtout hors saison. La gorge est praticable à pied et magnifiquement encaissée.
- Alleghe et son lac — Petite bourgade au bord de l’eau avec une ambiance détendue, idéale pour un arrêt hors des sentiers battus. Possibilité de stationner en bord de lac.
- Merano — À la jonction entre les Dolomites et le Sud-Tyrol, cette ville thermale aux airs méditerranéens contraste agréablement avec les étapes de montagne. Parfaite comme dernière halte ou point de transition.
N’hésitez pas à adapter votre parcours selon la saison et l’affluence. Hors des mois de juillet-août, de nombreux sites sont bien plus accessibles. Et si vous avez besoin d’inspiration complémentaire pour votre circuit en Italie, consultez aussi nos articles L’Italie en camping-car
Peut-on faire du camping sauvage dans les Dolomites ?
Réglementation région par région
Faire du camping sauvage dans les Dolomites est tentant, surtout face à la beauté des paysages. Pourtant, la réglementation varie selon les provinces, et il est important de bien connaître les règles avant de s’installer pour la nuit. Voici un aperçu des zones principales traversées lors d’un road trip dans les Dolomites en camping-car.
- Trentin-Haut-Adige / Südtirol : Cette région est très stricte. Le camping sauvage est officiellement interdit, même pour une seule nuit. Les autorités effectuent des contrôles réguliers, notamment en haute saison. Les parkings de randonnée sont souvent surveillés.
- Province de Bolzano : Ici aussi, les règles sont fermes. Il est interdit de stationner la nuit en dehors des campings ou aires autorisées. Certains bivouacs tolérés dans le passé ne le sont plus depuis l’afflux touristique post-COVID.
- Province de Belluno (Vénétie) : La législation est un peu plus souple, mais reste incertaine. Une nuit sans sortir tables et chaises, loin des habitations, peut passer inaperçue. Attention cependant aux zones Natura 2000 et aux parcs naturels, où les contrôles sont fréquents.
- Frioul-Vénétie Julienne : Moins touristique, cette zone offre davantage de tolérance. On y trouve plus facilement des spots calmes, surtout si vous voyagez en dehors de la haute saison.
Ce qui est toléré… et ce qui ne l’est pas
En règle générale, une nuit isolée sans sortir de matériel (pas de chaises, pas de store, pas de feu) peut être tolérée si elle ne gêne personne. Cela reste du cas par cas et dépend du contexte, du lieu, et de la saison. En revanche, camper plusieurs nuits au même endroit, ou s’installer en pleine journée avec tout l’attirail de camping est presque toujours interdit.
Pour éviter tout problème, privilégiez les aires officielles ou les campings familiaux, et gardez toujours à l’esprit que le respect de l’environnement et des habitants est la clé pour continuer à voyager librement.
Notre avis à propos des Dolomites en camping-car
Voyager dans les Dolomites en camping-car est une aventure exceptionnelle, mais elle nécessite un minimum d’organisation. Voici les éléments essentiels à retenir pour bien préparer votre séjour.
- Accessibilité : La majorité des routes sont en bon état, mais souvent étroites et sinueuses. Avec un camping-car de plus de 7 mètres, il faudra parfois faire demi-tour. Soyez prêts à ajuster votre itinéraire.
- Haute saison : De juin à septembre, il est indispensable d’anticiper les nuitées. Campings et aires affichent rapidement complet, et le camping sauvage devient compliqué.
- Camping sauvage : Peu toléré en été, surtout dans le Trentin et le Haut-Adige. Renseignez-vous région par région et restez discret si vous bivouaquez.
- Itinéraire : En 10 jours, vous pouvez découvrir les grands classiques (Lago di Braies, Tre Cime, Val di Funes…) et quelques pépites moins connues. Prenez votre temps, les distances sont courtes mais les trajets lents.
- Équipement : Eau, gaz, toilettes, réserves… tout doit être anticipé. Il y a peu d’aires gratuites, et les vidanges sont parfois difficiles à faire.
En résumé, les Dolomites méritent clairement une place dans votre tour d’Europe en camping-car. Et si vous souhaitez prolonger l’aventure, jetez un œil à notre article L’Italie en camping-car.
Qui sommes-nous?
Nous sommes une famille de voyageurs nomades inexpérimentés (ou presque)! Pendant plus de 10 mois, nous avons voyagé en camping-car à travers l’Europe avec nos trois enfants! Nous avons eu la chance de découvrir 12 pays: France, Espagne, Portugal, Italie, Grèce, Albanie, Bosnie, Slovénie, Croatie, Autriche, Allemagne, Danemark! Un périple incroyable qui nous a marqué à tout jamais et nous a donné envie, plus que tout, de reprendre la route, de changer nos modes de vie et aussi et surtout, de partager nos aventures avec vous!